Áskell est née en pleine guerre de religion, en pleine période de christianisation des peuples scandinaves. Elle a été élevée dans la croyance des Dieux nordiques, et a vu les siens tourner le dos à leur panthéon, abandonner leurs mœurs fondés sur le travail et le mérite, au profit d’un Dieu qui leur pardonnait tous leurs écarts de conduite. Ses parents ont refusé de se soumettre à la nouvelle religion, de rire des humiliations qu’elle infligeait aux Dieux qu’ils adoraient, refusaient de rire et de considérer Freyja et Frigg comme de vulgaires catins, ou le Tout Haut comme un infirme. Ils ont été brûlés, comme exemples, pour hérésie. Áskell a été sauvée du bûcher par celle qui serait sa Sire, mais les atrocités dont elle avait été témoin ne pouvaient pas être oubliées… Dès sa renaissance, Áskell a donné dans le carnage et la folie furieuse. Elle n’a jamais tenté de dompter sa bête, celle-ci n’ayant jamais été en cage, Áskell l’ayant immédiatement embrassée au profit de sa vengeance. Pendant des années, elle s’est vengée des chrétiens et aujourd’hui encore, la vue d’une soutane provoque chez elle des réactions d’une violence inouïe… Plus animale qu’humaine, elle a longtemps vécu en solitaire, jouant parfois au chat et à la souris avec les Arcanis.
C’est Edward Thatch qui est tombé sur elle, récemment (ou l’inverse). Saisi par la perfection idéologique qu’est Áskell à ses yeux, il a tenu à l’exhiber devant tous les membres de son gang comme objectif à atteindre. Le faciès de l’innocence cachant la plus ignoble des barbaries. Cette exposition n’a pas plu à la vampire, qui a massacré une bonne partie du gang d’Edward en guise d’adieux. Est-ce qu’il lui en veut ? Pensez-vous… Il l’idolâtre.
"Freyjasdóttir" est un nom arbitraire qu'elle s'est elle-même donné au moment de sa renaissance et dont elle ne démord pas. Le panthéon nordique est l'un des derniers sujets par lequel attirer son attention, qui trouve encore un certain écho un rien plus "humain" chez elle. Évidemment, ce n'est pas comme si c'était marqué sur son front.



Áskell est la quintessence de ce que doit être un Chimaera, selon l’idéologie du groupe (qu'elle a rejoint parce qu'on le lui a proposé et qu'elle n'a pas vu de raison de refuser). Elle est égoïste, violente, animale, sanguinaire… Aucune cage ne peut la retenir, aucune prison, elle possède bien trop de force. Ses sens dépassent tout ce qui est imaginable. Elle est rusée, rapide… C’est LE prédateur… Et profondément contre la chrétienté.
Elle peut être, si vous le voulez, un élément majeur de la trame de Skøll Vinrðarsson. Le cas échéant, elle pourra être liée à lui, Etain Brinshölm, Roxanne Wellesley, Elizabeth Baker et aux Disciples de Fenrir. N'hésitez pas à le MP pour plus de détails.



Áskell est une entité « vitrine ». Elle est faite pour ceux qui apprécient les sujets violents, où les sentiments sont peu présents. Pas qu’elle ne ressent rien, mais ce qu’elle ressent est animal. Ce sont des pulsions, incontrôlables. Áskell ne réfléchit pas, elle chasse. Elle ne pense pas, elle se bat. C’est un personnage dont le jeu sera très probablement délicat et spécial, aussi nous le recommanderions pour un double compte.
Comprenez que si elle jouira d’une certaine réputation, il ne sera pas cohérent pour elle de faire de la politique. Son mode de pensée ne le lui permet plus.



Salutations maxima à toi qui lis ces lignes !

Tout d’abord, merci de t’être penché sur le cas de la demoiselle. Tu l’auras compris, ce n’est pas n’importe qui. Si tu te sens de jouer une vampire badass plus animale qu’humaine (avec tout ce que ça implique), je t’en prie, fais-toi et fais-nous plaisir en la prenant.

Si tu as des questions, je suis à ta disposition

C'est homme la suit, parfois. Elle n'aime pas ça. Tout comme elle n'aime pas la lueur qu'elle perçoit dans ses yeux quand il la regarde... Sa bête, à lui, est soumise à la sienne, à elle. Elle le sait, et ça l'agace autant que ça la flatte. Elle ne l'aime pas vraiment, mais il ne lui a rien fait. Donc elle s'en désintéresse la plupart du temps.



L'intrigue entre ces deux femmes est mutuelle. Áskell est curieuse de rencontrer un caïnite dont l'âge dépasse le sien aussi largement. Elle n'a jamais rencontré quelqu'un de tel, qui sent les bois, la mûre... Autant de parfum naturel et aucun qui ne soit moderne. De son côté, Fand accueille la chimaera dans son antre. Elles parlent, partagent, apprennent... Fand, de par son affinité avec la nature, est l'une des personnes les plus aptes à communiquer avec elle, à accepter son comportement, quel qu'il soit, ce dont elle n'a pas l'habitude.


Sólveig est l'infante d'Áskell. Par conséquent, Sólveig appartient corps et âme à Áskell. Du moins, c'est ainsi qu'Áskell voit la chose. L'Infante a dû déployer tout ce que son esprit condense de mauvaise foi et de manipulation pour s'extirper du carcan malsain de la relation qui la liait à sa Sire. Comprenez qu'Áskell considère Sólveig comme sa chose, son jouet, son ours en peluche. De ce fait, personne n'a le droit d'y toucher à part elle, et elle en dispose selon son bon plaisir. Heureusement pour elle, Sólveig, bien qu'indubitablement en communication avec les anges, reste pleine de ressources et apte à manipuler l'esprit beaucoup plus terre à terre et pragmatique de sa Sire. Docile à ses heures, elle a tout de même accepté le changement de nom qu'Áskell lui a imposé sans sourciller.


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