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 /!\ Exemple de RP, à l'attention de nos partenaires et invités

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MessageSujet: /! Exemple de RP, à l'attention de nos partenaires et invités   /!\ Exemple de RP, à l'attention de nos partenaires et invités I_icon_minitimeLun 8 Sep - 14:05

Les posts qui suivent sont à destination de nos partenaires et invités, afin que vous ayez un ordre d'idée du niveau de nos membres. De nouveaux exemples seront ajoutés tous les mois afin de vous en donner un meilleur éventail, une meilleure vision globale.

Nathanaël Blake a écrit:
Le pirate savait pertinemment qu'elle désapprouverait toujours ce genre de tentative. Mais quoi ? Devait-il écouter uniquement la voix de la raison et rester cet homme qu'on ne connait pas ? Un pirate parmi tant d'autres ? Elle lui avait donné les armes pour être tellement meilleur que ça, qu'il ne pouvait se résoudre à faire ne serait-ce qu'une fois attention. Quitte à confondre immortalité et invincibilité. Barend était parfois tombé, mais avait toujours su s'en relever. La chance d'une vague venue aider. Un ultime effort pour soumettre le vent à sa volonté. Ils avaient toujours évité les catastrophes. Toujours. Alors il continuerait de rire au nez du danger. Toujours. Et s'en prendre au King George, un navire deux fois supérieur en taille, possédant un équipage presque trois fois plus conséquent était probablement le moyen le plus efficace pour lui de se mettre en danger et d'en ressortir en grand vainqueur. Alors Etain verra quel marin d'exception il est. Et partout dans les caraïbes, on ne parlera que de lui et de cette victoire. Il ira exhiber sa prise à La Tortue, et au large de Kingston. Que le fort anglais ne loupe rien de ce spectacle. Leur fleuron marin, agité sous leur nez comme une provocation. Barend s'y voyait déjà, et le désintérêt de sa Sire n'écorcherait aucunement ses motivations. Au contraire, en fait. Elle se serait contenté de lui dire qu'il en avait largement assez fait qu'il aurait beuglé qu'on envoie la barre plein nord pour des aventures plus exotiques. Mais elle est muette, peu encline à partager réellement ce qu'elle pense et ce qu'elle veut.

Sa question l'amuse un peu. Il lève le nez de sa carte, et lance un regard vers le dos de la blonde. « Tu es inquiète ? » Souffle-t-il, joueur. Son sourire s'étire, et il pivote sur lui même, pour venir s'asseoir sur la table sur laquelle la carte était étalée. « Le Cap Horn n'aura pas raison de moi... ni de toi... de l'équipage, peut-être. » Dans le pire des cas, le navire finirait par couler, après avoir rencontré un mur d'eau, une lame de fond, un glaçon ou la foudre. Mais les eaux y sont sombres, tellement brassées par la houle que l'écume couvre le fond. S'ils coulent, il suffira d'avancer sous l'eau et de regagner la terre ferme. Le Horn a l'avantage d'être étroit. Quelques heures de nages sous-marines suffiraient à un vampire pour regagner le confort terrestre. Non, Barend n'est pas inquiet. Pourquoi l'être de toute façon ?

Gardant son sourire, le vampire revient se mettre debout, et s'approche de la blonde, se plantant derrière elle. Lui aussi fixe un peu la houle, sans que son sourire ne daigne disparaître. « Il y a des lignes de vie de la proue à la poupe, l'équipage ne risque pas grand-chose. Je m'étonne quand même de t'entendre toi, te soucier d'eux. » D'un pas, il se colle à son dos, et la ceinture au niveau des épaules, son menton se collant sur sa clavicule. « Tu es en colère pour l'instant. Mais imagine à quoi les choses ressembleront ensuite. Toi moi... et des gens qui sont si effrayés à la simple mention d'un nom qu'ils nous cèdent tout et n'importe quoi. On nous offrira des terres à Nassau... on chantera nos victoires à Tortuga. Et nous serons infiniment riches. Ils nous craindront tellement que notre seule apparition suffira à c'qu'ils mettent en panne, et qu'ils nous livrent leurs marchandises. La vie n'aura jamais été si belle qu'après cette prise. Crois-moi. »
Mais Barend lui-même ignorait que le King George ne lui suffirait pas.
« Je vais suivre ton conseil... je vais faire nouer davantage de cordage de sécurité... et je doublerais les rations des gabiers. »

Quelques semaines plus tard.

Il est quinze heure, et pourtant il fait aussi noir qu'en pleine nuit. L'obscurité s'étend à des lieues, et même les yeux des deux vampires ne pouvaient apercevoir au loin et à bâbord, la présence des terres du Cap Horn. Comme prévu, la mer était agitée. Plus que l'auraient pensé les marins. Barend lui, ne semblait pas s'en inquiétait. La plupart des vieux loups de mer à bord avaient déjà franchi le Horn. Mais pas en cette saison. Au printemps, il est inconcevable de s'y rendre. L'endroit est dangereux. La mer est si violente et creusée que les coraux sont parfois apparents. Nombre de capitaines y ont perdu leurs navires, les coques s'éventrant sur les écueils. Mais le pirate était confiant. Et il avait, à dire vrai, un plan plus effrayant encore, qu'il s'était bien gardé de confier à Etain, et encore moins à l'équipage. Les Packets les plus braves tentaient quand même la traversée, longeant les côtes pour pouvoir revenir à terre en cas de tempêtes trop violentes. On préférait s'échouer, plutôt que de sombrer au large. Il était donc régulier qu'une fois la pointe Horn dépassée, les marins mettaient la barre plein ouest, et qu'ils bravaient les vagues de flanc en espérant passer.

Chez les vieux grognards, on savait qu'il y a longtemps que le Capitaine aurait dû faire donner un nouveau cap. Ils faisaient route au Sud depuis trop longtemps. Chaque jour, les jeunes mousses mesuraient à l'aide de cordage, à quelle vitesse pouvait bien avancer le navire, avec un vent dans le dos, il leur arrivait malgré les vagues effrayantes, d'attendre les quatorze nœuds. Les moins vaillants, et les moins expérimentés passaient leur temps à vomir tant le navire tanguait. Régulièrement, on craignait que la frégate ne se retourne, et chaque jour on s'étonnait de la chance insolente du Capitaine, qui derrière sa barre semblait savoir ce qu'il faisait.
Les mauvaises langues signalaient régulièrement que le capitaine s'enfonçait trop au Sud. Les vieux de la vieille savaient ce qu'il avait en tête : Le passage de Drake, et plus précisément le corridor du diable. Situé entre les deux continents, l'endroit est le point de rencontre des vents glacées du sud qui remontent, et des courants tièdes. La différence de température engendre en général des tempêtes colossales. Mais la saison est printanière, et aucun marin sensé n'irait se frottait à cette mer-là. Sauf Barend, et son envie de faire parler de lui.

Outre l'héroïsme de la traversée, le corridor du diable et ses courants donnaient la possibilité de garder une très grande vitesse. S'ils avaient perdu du temps en faisant trop de Sud, ils en gagneraient beaucoup plus en empruntant cette voie, à condition d'y survivre.
Loin d'être inquiet comme l'étaient les membres de l'équipage, Barend était confortablement installé dans sa cabine, jouant aux cartes avec sa Sire. Son sourire est de rigueur, comme d'habitude, et il chatouillant le carton de son triplé d'as en toisant sa créatrice. Il était sûr de la battre. Hélas, le temps n'était pas à la victoire, et la porte s'ouvrit la volée, laissant entrer l'un des matelots. Les yeux rouges à cause du vent glacé, il désigna le pont de l'index qui dépassait de sa mitaine.

« Capitaine ! Des... des... des... »

Barend attendant. Des voiles ? Des pirates ? Des Icebergs ? Non, la mer est trop violente pour ça. Il jeta un coup d'oeil vers Etain, déçu, et se décida à se lever. En général, rares sont les gens qui osent pénétrer ici sans toquer, bien qu'avec les sifflements terribles du vent qui faisait dangereusement pencher le navire vers tribord.

« Du calme, l'ami. » s'était permis de lancer le vampire en s'étirant un peu, en venant tapoter avec négligence l'épaule de son obligé qui ne semblait pas prêt de se calmer. Il bégayait encore et le capitaine regrettait de plus en plus d'avoir accepté à son bord de si jeunes anchois craintifs et indisciplinés. Mais il fallait bien des jeunes pour prendre les balles à la place des vieux, non ?

Abandonnant sa sire avec une petite moue désolée à son attention, il avait alors quitté le confort sommaire de la cabine pour fouler de son pied le pont central du navire. Il y croisa foule de regards effrayés, qui le forcent à lancer un regard à la proue. Les visages tendus et blêmes se justifient aisément. Au loin, pas moins de cinq trombes gigantesques dansent vers eux. Les nuages sont hauts, les rendant plus effrayantes encore. Et contre toute attente, le Capitaine jubile, partant bousculer avec force le maître de manœuvre qui entreprenait de changer le cap avec l'espoir d'éviter les tourbillons.

« Maître d'équipage, rentrez la grande voile, nous ne voguons qu'avec les perroquets et les huniers. Faites rentrer les crochets et doublez les cordages, et maintenez le cap... je vais chercher mon tricorne ! »

Et si ce plan semblant totalement dangereux, idiot, et suicidaire, elle comme lui saurait qu'ils ne risquaient rien. Il est le maître des vents. Quelques tornades se soumettront à sa volonté, aussi facilement qu'une petite brise.
C'est donc d'un pas conquérant qu'il s'éloigne, retournant vers sa cabine pour se coiffer de son couvre-chef avec un sourire plus large et victorieux que jamais. Mauvais comme une teigne aussi. Il savait que ce contretemps venait de définitivement lier corps et âme son équipage à sa personne.

« Des trombes marines ! Cinq. Gigantesques. Je n'en ai jamais vu de semblables. Il faut que tu voies ça ! » lança-t-il à son attention. « Je les ferais danser autour du navire jusqu'à ce qu'elles se dissipent et l'équipage qu'il est dirigé par des démons. Alors ils seront à jamais fidèles. Plus de mutins... » Et une réputation terrible. La chance était de son côté. « En plus... j'avais trois as. » Rajoute-t-il en offrant son bras pour qu'elle le suive. Il fallait définitivement qu'elle voie ces trombes.
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MessageSujet: Re: /!\ Exemple de RP, à l'attention de nos partenaires et invités   /!\ Exemple de RP, à l'attention de nos partenaires et invités I_icon_minitimeLun 8 Sep - 14:07

Etain Brinshölm a écrit:

Etain était loin d’être facile. Elle tenait d’avantage du mur en béton armé, de la barre de titane, que de la pâte malléable. L’attendrir n’était guère chose aisée, l’acheter relevait du domaine de l’inconcevable. Sa propension à la douceur et à l’indulgence, déjà atrophiée de son vivant, s’était vue totalement et irrémédiablement annihilée au moment où elle avait dû abandonner à un autre l’éducation de son unique fils. Ce jour-là, son cœur s’était figé dans la glace, avait disparu dans une crevasse béante, inaccessible à quiconque… La tendresse s’était effacée au profit de la volonté, l’intransigeance avait remplacé la douceur. La naïveté avait été écrasée sous le cynisme, et l’orgueil, quant à lui, avait pris le rôle du moteur qui mettait le tout en mouvement. Pour ne pas évoquer de pénibles souvenirs et perdre contenance, elle avait revêtu le mensonge comme une seconde peau… Seconde peau qui finissait par avoir raison de tous ceux et celles assez fous pour tenter de briser cette glace dans laquelle elle prenait un malin plaisir à se figer. Il n’y avait eu que Martjin pour ne pas se formaliser de tant de défauts. Il n’y avait eu que lui pour endurer par choix son mauvais caractère, supporter sans broncher ses caprices, accepter sans réserve les secrets et les barrières qu’elle conservait entre eux. « N’importe quoi, mais avec toi. », des mots qu’il n’avait jamais prononcé mais que son comportement suggérait, comme un murmure discret, inaudible pour celui qui ne faisait pas attention. Et cette pensée, chaude, réconfortante, elle se serait volontiers lovée dedans, s’y serait avec un plaisir indicible abandonnée corps et âme, abandonnant du même coup ses peurs, ses doutes, ses appréhensions… Sa force. C’aurait été facile, d’une aisance ineffable, enfantine. Elle n’aurait eu qu’à s’emparer de la main de son Infant, et à lui sourire, à tout lui dire… Mais elle n’aurait plus été elle-même, elle n’aurait plus été cette femme intransigeante et sévère dont il avait recherché la compagnie. Elle se serait perdue, les aurait perdus, tous les deux. Alors elle préféra se draper de sa dignité, comme elle le faisait toujours, et taire tout de ce qui pouvait agiter sous peau son calme apparent. Non, elle ne craignait pas de les voir tous sombrer, sachant qu’eux, forts de leur éternité, s’en sortiraient indemnes. Ce qu’elle redoutait, elle, c’est qu’à la faveur du chaos qu’entraînent les canonnades et les combats, un éclat de bois touche le cœur pétri d’orgueil de l’Infant Terrible, qu’un morceau d’argent détaché d’une arme ou d’un bijou quelconques se fraie un chemin jusqu’à lui… Etain, bien que tempétueuse, n’en restait pas moins une femme, une femme dans l’anticipation, une femme inquiète… Pour Martjin, pour la sur(non)-vie de celui-ci, certes. Mais aussi pour elle-même. Des années qu’ils naviguaient ensemble et qu’elle était parvenue à lui cacher jusqu’à la nature de ses pouvoirs. Elle n’aurait aucun mal à amener le King George où elle le désirait, avec ou sans équipage, mais ce serait cracher à la trogne de son Infant quelque chose qu’elle avait excellé à lui dissimuler jusque-là, abandonner une partie du mystère qui entoure encore sa personne quand, par hasard, ses yeux naïfs se posent sur elle, accepter de lui montrer un peu de cette peau nue qu’elle défend corps et âme depuis si longtemps… Il n’en était pas question. Etain préférerait crever plutôt que d’accepter de se compromettre aussi sottement. Au fond, qu’ils meurent, tous, elle n’en avait rien à faire. Elle ne désirait que protéger ses secrets, toujours plus mis en péril par le fanfaron à qui elle pardonne, et cherche parfois, l’audace d’une étreinte. A qui elle pardonne l’effronterie, l’orgueil, et, surtout, donc elle admire l’impétuosité… Immobile, elle resta quand il la ceintura, perdue dans ses pensées. Elle ne répondit pas, pas plus qu’elle ne s’arracha aux bras du pirate. Il se cabrait pour mieux venir minauder, se racheter… Tout n’était peut-être pas perdu. Lentement, Etain décroisa les bras. Une de ses mains vint enserrer sa gorge, comme si elle cherchait à la protéger d’une menace invisible, l’autre se posa doucement sur l’une de celles de Martjin. Non, peut-être tout n’était-il pas perdu…

Quelques semaines plus tard.

La houle faisait tanguer les chandelles suspendues aux torchères, et les murs qui les soutenaient toutes, chahutant le bâtiment qui leur servait d’embarcation. La couche épaisse de nuages orageux offrait aux vampires toutes les largesses du monde pour des escapades diurnes, chose que Barend supportait de mieux en mieux, de moins en moins comateux aux heures les plus pleines. Etain, elle, avait déjà bien trop vécu pour encore s’en voir amoindrie. D’elle, on aurait attendu, assise à une table face à un jeu de cartes, un dos droit et un port altier… Nenni. Elle était avachie dans le dossier de sa chaise, en bottes et pantalon, large ceinture de cuir et chemise à bouffants. N’auraient été sa longue crinière dorée et ses traits féminins qu’accompagnent des talons à ses bottes, elle aurait été l’incarnation du parfait marin. Sous son nez dansaient deux as. Sur la table, un autre lui faisait de l’œil. Elle ignorait ce que son adversaire avait en main, et ne pouvait pas le savoir. En toutes circonstances, un air satisfait habillait ses traits, et ce, même lorsqu’il n’avait aucun jeu. En fait, c’était ainsi depuis longtemps maintenant. Il n’y avait qu’en de rares occasions, au cours des affrontements en fait, que la satisfaction quittait son visage au profit de la barbarie assumée. Le mélange des deux était parfois relativement effrayant… Pour l’équipage, tout du moins. Etain, elle, avait décidé de le laisser faire à sa guise sans plus intervenir, sans plus lui apporter le soutien de cette mer qu’il chérissait, et qu’elle pliait à sa volonté, pour lui. Depuis leur altercation, Barend était seul face à l’océan pour la première fois depuis qu’Etain était entrée dans sa vie. Elle aurait pu, si elle avait voulu, faire de cette traversée une balade sur un lac… Mais non. En place et lieu, elle préférait abandonner l’équipage à son mal de mer, à sa terreur, et son Infant aux éléments. Défi qui, du reste, était d’une toute grande simplicité quand le supplicié était en mesure d’en discipliner un. Aussi c’était donc avec l’air aussi détaché qu’à l’accoutumé qu’elle accueillit l’intrusion paniquée de l’un des mousses de son capitaine au beau milieu de leur partie. Pire que cela même, puisqu’elle s’autorisa un sourire. De l’animation, voilà qui n’était pas pour lui déplaire. Se redressant à son aise, elle vint ancrer ses coudes dans la table, et observa la scène avec une attention curieuse. Patiente, elle laissa Barend quitter la cabine sans le suivre, il viendrait bien la chercher s’il se passait quelque chose, et en profita plutôt pour aller regarder… Le jeu du pirate. Trois as. Le chameau. Voilà à quoi était dû son air satisfait… Mais ça n’aurait pas été assez pour la battre. Un carré battait un brelan autant qu’un full. Dénigrant les cartes du marin, elle était déjà debout, étirée, et bouclait sa veste quand il revint.

Le sourire aux lèvres à son tour, elle snoba le bras qu’il lui tendait, lui lançant une œillade mutine, et le précéda sur le pont en effervescence. « Et gagner sans tricher, tu sais faire ? Curieusement, j’ai comme un doute… » Manifestement amusée par la situation, elle lui tira un bout de langue et l’abandonna au seuil de la cabine pour gagner la proue du navire, pour voir ces trombes de ses propres yeux de plus près… Magnifiques car gigantesques. Ainsi aventurée jusqu’au mât de beaupré, surplombant l’étrave, le vent fouettait son visage, charriait les embruns marins, emmêlant l’épaisse toison blonde et bouclée de la vampire qui lui était abandonnée. Pendant l’espace d’une seconde, un dilemme s’est posé à elle… Si elle voulait, en un claquement de doigt, le terrible et la superbe du spectacle disparaissaient. Rendre à la mer les gouttes d’eau que le vent lui ôtait ne lui demanderait aucun effort, et c’en serait terminé de l’excitation de son Infant, de sa légende, et de la trouille de l’équipage qu’elle sentait empester ses narines malgré les vents implacables… L’idée de contrarier le marin était plus qu’alléchante… Mais un regard sur son air triomphal dissuada la Sire de priver de son jouet l’Infant Terrible. Qu’il s’amuse avec les trombes, qu’il se forge un mythe… S’arrachant de son poste d’observation privilégié, dangereusement avancé au-dessus de la mer en furie, Etain slaloma avec aisance entre les marins courant partout pour retrouver les côtés du Capitaine, un sourire moqueur aux lippes. A l’aide d’une lanière de cuir, elle ficela grossièrement sa tignasse, en écartant la plus grande partie de son visage, et, forcée de crier en raison des vents violents, pressa son Infant. « Alors cette danse des trombes, c’est pour aujourd’hui ou pour demain ? » Demande assortie d’un charmant sourire, évidemment.
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MessageSujet: Re: /!\ Exemple de RP, à l'attention de nos partenaires et invités   /!\ Exemple de RP, à l'attention de nos partenaires et invités I_icon_minitimeJeu 25 Sep - 22:19

Solweig Bergsdòttir a écrit:

Seule dans la salle de bain, la jeune femme se prélassait dans l'eau chaude d'une baignoire aux pattes de lion, s'enivrant de l'odeur délicate de jasmin qui s'échappait de son eau blanchâtre. Les yeux clos, les cheveux redressés en un chignon las, elle était à moitié 'endormie' totalement, détendue. Il faut dire, quand il fait jour dehors, il faut savoir s'occuper la journée. Et aujourd'hui était une journée réservée à elle-même. Elle s'occuperait d'elle, se ferait belle et profiterait pleinement de tout cela.
La pièce en elle-même était très agréable. Les volets électriques étaient fermé à cette heure de l'après midi,  trois murs sur quatre étaient beiges avec un effet sable, alors que le dernier, celui qui englobait la baignoire était d'une couleur safran aux même effets sablés. La pièce était complètement plongée dans le noir, seules les flammes des bougies posées par-ci et par-là faisaient office de source de lumière chaude. Ce qui faisait que, hormis la baignoire et sa locataire, la pièce était sombre et on n'y distinguait que très peu le reste du mobilier.
Solweig est ce genre de femme qui aime la mise en scène. Car ça change tout, ça fait tout. Ça plonge complètement dans l'ambiance, ça change les points de vus et ça aide à oublier tout le reste. Une mise en scène rendra une action bien plus convaincante. Et puis, elle a toujours été fan de théâtre. Trouvez y un lien si vous voulez, c'est ici la seule explication que l'on fournira. Car la vampire n'est pas une femme fantasque, au contraire, mais elle a ses petites lubies on va dire.  
Dans le coin de la pièce, assise sur une petite chaise, une jeune femme frêle et à la peau pâle gardait la tête basse, tenant en ses mains un peignoir et des serviettes. Ses yeux étaient d'un bleu transcendant et ses cheveux étaient d'un joli blond cendré, nattés et noués sur sa tête pour former un chignon sobre et pudique. Solweig sait rester vieux-jeu quand elle le veut.

Puis, les yeux noirs de la caïnite s'ouvrirent mais son visage ne bougea pas d'un poil. Elle laissa échapper un bref soupir avant de se mettre à parler de sa voix particulièrement douce. « Va chercher mon téléphone dans la chambre. » La blonde se leva et s'inclina avant de disparaître en silence. Solweig ne donnait pas d'ordre, elle attendait d'être obéie. Elle avait reconnu le petit son aigu de sa sonnerie venant de la pièce d'à côté. Et ce n'est que quelque secondes plus tard que l'Islandaise décrocha sans même regarder l'appelant. « J'espère que tu as une bonne raison pour me déranger pendant mon bain. » La voix de son amie se fit entendre à l'autre bout du fil, et cela arracha à Solweig un faible rictus à peine visible. « Bien, je serais là. » Fut sa seule réponse alors qu'elle raccrochait et reposait le téléphone entre les mains douces de la servante. « Prépare-moi, je sors ce soir. »

[...]

Le soir venu, elle était fin prête. Toujours très classe, l'Islandaise avait opté pour une robe arrivant au dessus du genou, moulante, noire et à manches courtes, la seule frivolité autorisée était un décolleté légèrement plongeant sans être vulgaire, mettant en valeur sa petite poitrine. Pour une fois, elle avait tenu à lisser ses cheveux sauvages, les ordonnant du mieux qu'elle pouvait marquant ainsi encore plus son opposition avec la reine de glace chez qui elle passerait certainement une très bonne soirée. Point de vu maquillage, elle fit sobre, un simple mascara pour les yeux, et un rouge à lèvres carmin, ajoutant ainsi un peu de couleur à sa tenue sombre. Quand aux chaussure, de simples escarpins noirs, rehaussant le galbe de ses jambes et sa démarche de pouliche suffisait.
Solweig arriva chez Etain et sonna. Elle salua le majordome d'un petit hochement de tête et lui abandonna son trench noir ainsi que son sac à main avant de s'avancer dans le hall, affichant un sourire plutôt neutre pour son amie (elle devrait déjà s'estimer heureuse que Solweig lui offre ses rares sourires qui étaient en plus de cela, sincères!). « Pour toi, tu sais très bien que je me libérerais toujours, je suis tellement bien reçue ici. » Répondit-elle à la blonde en la saluant à son tour.

Elle suivit son amie et prit place dans le canapé, croisant élégamment ses jambes, posant ses mains, croisées sur son genou. Elle regarda autour d'elle, et savoura le confort de ce canapé dont elle ne se lassera définitivement, jamais. « Je vais bien, la journée fut reposante, et toi donc? » Elle savait bien que lorsque Etain l'invitait de la sorte ce n'était pas uniquement pour des « sorties entre copines » il y avait toujours un intérêt là dedans et ce n'est définitivement pas cela qui déplaisait à Solweig. « Et bien... Quels grands crus as-tu à me proposer ce soir ? Je te laisse le choix, je te fais entièrement confiance je sais que... Tout est délectable ici. » Ajouta-t-elle avec une petite pointe d'humour avant d'annoncer un peu pus sérieusement. « Une fois rafraîchies nous pourrons parler de tout ce que tu désires, ma belle. » Oui, un bon rafraîchissement à 37° environs c'est pas mal du tout pour commencer.
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MessageSujet: Re: /!\ Exemple de RP, à l'attention de nos partenaires et invités   /!\ Exemple de RP, à l'attention de nos partenaires et invités I_icon_minitimeJeu 25 Sep - 22:20

Erika H. Hoffman a écrit:

J'ai essayé. J'vous jure que j'ai essayé. J'y ai passé l'après -midi. Tressés, bouclés, attachés, froufroutés, lissés... J'ai enfilé trois, quatre, peut être même cinq tenues différentes... J'suis sortie m'en acheter une, même, dans ces espèces de boutiques chicos qui puent la bourgeoisie... Mais j'en suis revenue au même point : à poil au beau milieu de ma piaule, le regard désespérément rivé sur le bordel qui m'entoure. C'est pas vraiment que je manque de fringues, ça doit avoisiner la tonne de tissus derrière les portes coulissantes et bancales de mon dressing que j'ai fais installer y'a deux mois (j'ai ensuite bouffé le type qui était venu me livrer l'attirail...). Enfin tout ça pour dire que j'ai vraiment, mais vraiment essayé de ressembler à ces gazelles trop classes pour être réelles, et dont le look me porte à gerber. Au final mes cheveux ressemblent plus à rien, ma face est bariolée de couleurs immondes et... Je suis toujours à poil. J'sais que j'l'ai déjà dis, mais c'est pour marquer l'coup. Et pourquoi tout ce remue-ménage ? Et bien parce qu'Etain m'a expressément demandé de la rejoindre, ce soir, a une adresse trop chic pour moi, afin de "discuter". Vous savez, j'aime pas trop ça, les discussions. Mais c'est encore pire quand il s'agit de discuter avec elle. C'est qu'elle est pas du genre à rigoler, la nana. Et cette invitation relève plus de la convocation, à mes yeux. J'dois avoir fais un truc qui lui plaît pas des masses. C'est qu'en général on s'invite jamais comme deux bonnes copines, à boire un verre, pour ensuite aller se tripoter dans un coin, non. Pour ce genre de choses, on tombe tout le temps l'une sur l'autre par le plus grand des hasards... Donc j'vous dis, ce soir : ça pue du cul. Alors foutue pour foutue, j'vais y aller sapée comme j'en ai envie. Toutes ces robes, ces talons aiguilles, ces faux-semblants : très peu pour moi.

Quand j'arrive devant le dit "cabaret", je sens déjà que ça va m'plaire. Montée sur une Kawazaki VN 2000, mon arrivée est... Bruyante. Et forcément, ça ne plait pas aux gens de la "haute" qui fument leurs Fine 120 mentholée devant la porte. J'les emmerde. J'retire donc mon casque que j'pose sur l'assise de ma bécane, et regarde l'heure sur mon téléphone portable : j'suis à la bourre. Même pas l'temps de fumer une petite clope avant de rentrer... Perchée sur des talons compensés aux couleurs criardes, je m'avance donc vers la porte, et même de derrière, je perçois l'aura puissante de la Sire de mon Sire. C'est fou c'que ça fait, de vieillir. Je m'engage dans un petit couloir dont le sol est recouvert d'une moquette rouge sang ( et peu oxygéné compte tenue de la couleur foncée...), et voilà qu'un abruti en petit gilet vient se poster devant moi. Il empeste l'eau de Cologne à plein nez, mais ça ne m'empêche pas de percevoir l'odeur du sang qui parcoure ses veines d'humain. Il me fait face, presque désobligeant quand il plonge ses petits yeux porcins dans les miens :

"Mademoiselle ? Vous aviez réservé une table ?"

Je lève les yeux au ciel. Je tente de maîtriser le monstre assoiffé qui commence à gémir au creux de mes entrailles froides. C'est que ça ferait désordre de jouer les fifolles avec Etain, à quelques mètres de là. Je fais mine de soupirer :

"Je suis attendue, alors si vous le permettez, j'aimerais pouvoir honorer mon rendez-vous, sans quoi la Dame risque d'être très fâchée... Vraiment."

Je le vois me reluquer comme si il n'avait jamais rien vu. Sûrement ma tenue... Le short est un peu court, je le conçois. Mais tout de même... Tout de même ! Ces fringues coûtent les yeux de la tête, tout autant que les robes cintrées aux décolletés pigeonnants qu'il à l'habitude de laisser passer...

"Mademoiselle... Il y a un code de tenue vestimentaire à adopter, quand on franchit les portes de ce cabaret. Je ne puis vous laisser entrer vêtue de la sorte..."

Il va pas me les briser longtemps lui... Parce que je sens que je vais en faire de la viande collée au plafond. Le monstre se met à rugir, à griffer... J'vais lui faire du mal si il se décide pas à me laisser passer... Du coup, un rapide coup d'oeil derrière moi pour vérifier qu'il n'y a que lui et moi, et voilà que je le chope par le col de sa chemise blanche, celle dessous le gilet, pour le traîner vers les portes qui me séparent d'Etain. Il semble tellement léger malgré sa graisse omniprésente... Et lui, semble tellement choqué que je le déplace sans nulle difficultés... Oh, bien entendu, je fais mine d'avoir du mal, je râle alors que c'est trop facile... Puis après avoir aperçu le visage de la caïnite au travers d'une petite vitre ronde qui habille les portes battantes, je pousse le petit gros entre les deux portes, discrètement pour lui susurrer :

"Tu vois la jolie créature là-bas ? Elle m'attends. C'est important. Tu aimerais perdre une cliente ? Non. Tu aimerais que je pète un scandale devant tout le monde ? Non. Je porte des sapes qui valent plus chères que le maudit gilet gris qui boudine tes mamelles, alors essaie de ne pas juger à l'apparence la prochaine fois, sinon tu pourrais avoir des problèmes."

D'un mouvement léger du bras, je le renvoie valser de l'autre côté des portes, dans le couloir, lui balance quelques biffetons comme je l'aurais fais avec une vulgaire strip-teaseuse, et voilà que je m'avance ensuite en direction d'Etain. Histoire de détendre l'atmosphère, j'arbore un large sourire, et vient me vautrer dans le fauteuil de velours qui lui fait face, de l'autre côté d'une petite table basse de bois noir. Ca sent drôlement bon par ici. Et voir la femelle qui se trémousse tout près de nous, ça me met en appétit. Je partirais sûrement en chasse, après cette entrevue. Enfin, si je suis toujours de ce monde. Mais pour l'heure, je me dois d'être la plus calme possible, et surtout de ne pas oublier les bonnes manières et le respect que je dois à cette grande Dame :

"Bonsoir, Etain. Tu es radieuse ce soir..."

Mes yeux croisent les siens, pour s'en retourner aux rondeurs de la danseuse. Puis ils reviennent se perdre dans ceux de la vieille caïnite. Elle semble soucieuse. Pensive. Et ça ne me plais pas du tout. Mais vraiment pas. Je ne sais pas pourquoi mais je sens que ce soir : ça va être ma soirée.
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