Kaleb est natif de Reykjavik. Ses parents sont issus de la classe moyenne et son niveau de vie, sans avoir crevé les plafonds, a été plus que confortable. C’était un élève moyen un peu partout, mais très bon en sport. L’archétype du rigolo du fond de la classe. Il a toujours préféré la popularité aux études, ce qui, au final, lui a fait du tort quand il n’a pas obtenu de bourse sportive pour les poursuivre à l’université. A partir de là, ses parents ne lui ont pas laissé le choix. Il devait bosser. D’abord au black, avant la majorité, des travaux manuels où il pouvait en trouver, et puis ensuite dans les usines, à des postes où on ne demandait pas trop de qualifications et pour lesquels on pouvait embaucher le premier venu. Seulement, le travail à la chaîne n’était pas pour lui… Plutôt que de tomber dans la facilité des mauvaises rencontres, il n’a pas été assez con pour ça, il a plutôt décidé de prendre sa vie en main au lieu de la subir. Du coup, quand il sortait de l’usine, il allait à la salle de musculation. Il s’est sculpté un corps d’Apollon qui, couplé à sa face de Dieu grec, lui a permis de tenter sa chance chez Wilhelmina Von Manstein. Il a été l’un des premiers à passer la rampe, à travailler pour elle. Quand il a appris le fin mot sur les vampires, il n’a pas vraiment réagi. Kaleb est un homme pragmatique. Il a demandé s’il y avait des risques qu’il meurt à l’exercice de son métier. Will lui a assuré qu’elle choisissait ses clients pour que ses models ne courent aucun risque, ça lui a suffit. Il aime son métier, qui lui demande, au final, peu d’effort et lui fait faire des rencontres auxquelles il n’aurait jamais espéré rêver quelques années auparavant. Il ne sait pas encore très bien ce qu’il compte faire de sa vie, qu’il espère encore voir basculer (en bien) au gré d’une énième rencontre hasardeuse…



Kaleb est un homme simple, dans le sens où ses aspirations, ses besoins, sont simples. Il ne rêve pas de limousines, même s’il les apprécie, ou de Yatch hors de prix… Il rêve de confort, est satisfait de ne pas avoir à compter ses sous à la fin du mois et de se serrer la ceinture. Son appartement est coquet, mais pas excessivement luxueux. C’est un bon gars, Kaleb. Parfois un peu superficiel, comme toujours. Il est surtout avide de savoir ce que l’avenir lui réserve… Il est à la recherche de quelque chose qui le transcende, chose qu’il n’a pas encore trouvée. Il ne sait pas si la vie bien rangée de père de famille est pour lui, il s’interroge beaucoup. Mais pour l’heure, il n’envisage pas de faire autre chose que Model, ça c’est sûr.



Kaleb est tel une pâte à modeler. Il a de solides connaissances sur le bien et le mal, respecte la morale et la loi autant que n’importe quel homme de son âge. C’est un garçon un peu terne, à la recherche d’une touche de couleur à mettre dans sa vie.

Eylín a été trop gâtée, beaucoup trop gâtée. Ses parents n’avaient pas grand-chose, mais le peu qu’ils avaient, ils le lui ont toujours offert sur un plateau d’argent. Forcément, ça l’a rendue capricieuse, égoïste. Mais attention, Eylín n’est pas cruelle pour autant. Même sans aimer prêter ses jouets, elle ne s’est jamais réjoui de l’infortune d’autrui. Petite, elle était dissipée, ce qui ne s’est pas arrangé en grandissant. Elle a toujours fait les quatre cent coups avec ses amis, beaucoup des garçons, jouissant depuis toujours de leur intérêt. Eylín a toujours été mignonne, jolie, et a toujours eu un ou des amoureux.

Vers l’adolescence, elle est devenue une coquette enragée, sous les airs de celle qui n’y touche pas. Sans s’habiller de façon outrageuse, elle allumait tout ce qui passait. Elle avait beaucoup d’humour, ça aidait, mais dans sa cervelle, il n’y avait de place que pour l’autre sexe. Dégourdie, elle parvenait tout de même à se concentrer suffisamment pour obtenir des notes plus que respectables, ce qui laissait à penser à ses parents que leur fille était parfaite. En soit, Eylín n’a jamais vraiment été une fille facile, mais elle prenait toujours un malin plaisir à susciter l’attention de l’autre sexe, et ce, même si elle savait qu’il ne se passerait jamais rien entre ses cibles et elle.

Ça s’est un peu gâté à la majorité. Au gré de mauvaises rencontres, elle a fini par s’acoquiner avec un vampire qui, lassé de ses caprices au bout d’un an ou deux, l’a tout simplement laissée tomber pour changer d’air. Sa seule option, mademoiselle ayant laissé tomber ses études et la flemme de les reprendre, fut de se présenter chez Miss Von Manstein. Après une courte période d’adaptation, de deuil de sa relation, elle a repris ses habitudes et sans adorer son métier outre mesure, ça lui permet de satisfaire bon nombre de ses caprices et ça, ça lui convient. Pour le moment.



Eylín souffre d’un gros manque de maturité malgré ses 25 ans. Dans sa tête, c’est encore une adolescente. Elle est capricieuse, égocentrique, colérique… Mais elle a aussi beaucoup d’humour, ce qui est, de loin, son plus grand atout charme. Très portée sur les blagues graveleuses, ayant l’esprit excessivement mal tourné, elle a le don de choquer jusqu’au plus trash des bonhommes. Elle a peu de gêne, et encore moins de pudeur, ne souffre d’aucun complexe. Elle aime charmer plus qu’elle ne le saurait le dire.



Eylín est fait pour être un personnage pétillant, pouvant aussi bien tomber dans un excès que dans l’autre. Libre à vous de tracer sa route au gré de vos envies

Né à Reykjavik, Oliver n’a pourtant rien du stéréotype de l’homme du nord. Si Poudlard avait existé, il serait allé à Serpentard. S’il devait être l’avatar d’un dieu du panthéon nordique, il serait sans aucun doute Loki. Petit, Oliver était un garçon doux, affectueux, gentil. Il avait une sensibilité que n’avaient pas les garçons de son âge, et déjà, à cet âge-là, il n’avait rien de superficiel. Il attachait beaucoup d’importance aux gens qui croisaient sa route déjà à un âge auquel on ne devrait pas. Un peu trop délicat pour nombre de ses camarades, il a souvent été victimisé, à chaque fois défendu par ses parents, ou sa sœur aînée. Se réfugier dans les jeux vidéos a été le plus facile. Il y est resté pendant la majorité de son adolescence, s’entourant de jeunes gens ayant les mêmes centres d’intérêt. Cependant, les moqueries et brutalités répétées ont fini par avoir raison de ses nerfs. Et surtout… Surtout, une fille. Il l’aimait, cette fille. A la folie. Il aurait fait n’importe quoi pour elle… Et elle, elle s’est foutu de sa gueule. Oliver a réagi. Il a laissé tomber les jeux vidéos, a commencé à travailler sur sa dégaine, son apparence… Et quand il est arrivé à environ vingt ans, il avait tout ce qu’il fallait pour faire éclater les appareils génitaux féminin. Petite revanche personnelle, sa première victime fut la nana qui s’était foutu de lui. Et puis il a enchaîné. De toute façon, ce sont toutes les mêmes, pas vrai ?

Ce n’est que très récemment qu’il a rejoint l’équipe de Wilhelmina Von Manstein. C’est pour lui un moyen facile de gagner beaucoup d’argent tout en fournissant un minimum d’efforts.



De sa bienveillance et douceur passées, il ne reste que des braises qui luisent encore à peine, et uniquement pour ses parents et sa sœur. Oliver est devenu froid comme le rock, imperméable à tout. Il a perdu toute espèce de confiance, d’espérance en l’être humain et rien ne l’amuse tant que de ruser les uns, flouer les autres et jouer à leurs dépens.



Attention à ne pas tomber dans le pathos avec ce personnage, si le changement dans son caractère a été radical, il est consommé depuis longtemps. Oliver n’est plus censé être nostalgique de son lui passé, il est censé être dépouillé de toutes ses illusions, et de ce fait, cynique.

La peau de Cannelle est gorgée de soleil. Normal quand on vient des caraïbes. Sa famille a eu la chance d’être aisée et de vivre dans une villa quatre façades, ce qui n’a pas simplifié la vie de la demoiselle sur une île où il ne fait pas vraiment bon être riche… Quoiqu’il en soit, que ça soit par son éloquence ou son intelligence, Cannelle s’en est toujours bien sortie. Elle a eu des maux, comme toute adolescente, avec différentes personnes mais rien d’exceptionnel à signaler la concernant. Elle a toujours voulu quitter l’île qui l’a vue naître, trop étroite pour ses rêves de grandeur. Et puis, la mer et le sable, c'est bien… Mais pour les vacances seulement. C’est donc sans regrets qu’elle a quitté la Guadeloupe dès qu’elle a pu, aidée dans son périple par un petit pécule que lui ont donné ses parents. Partie à New-York, elle est parvenue à se faire connaître en tant que mannequin et tout ce qu’elle a toujours voulu lui a dégringolé sur le coin du nez. Argent, gloire (et beauté, qu’elle avait déjà). Mais malgré tout cela, ça ne lui suffisait pas. La vie manquait de piquant… C’est lors d’un défilé à Reykjavik qu’elle a rencontré Wilhelmina, et sa curiosité piquée par la promesse d’une expérience palpitante l’a poussée à franchir la porte de son agence. Regrette-t-elle son choix, aujourd’hui ?



Cannelle veut tout, tout de suite. Elle vit dans l’excès, la fièvre, le consumérisme. A cent à l’heure, elle n’a pas le temps de penser, ni aux regrets, ni aux remords. Elle vit, absolument tout ce qu’elle a à vivre.



L’origine guadeloupéenne n’est pas un impératif

Sebastian, d’origine colombienne, a le sang chaud. Il a été élevé… Par la rue, parce qu’il a eu la malchance de perdre son père et d’avoir une mère absente, trop occupée à cumuler plusieurs emplois pour faire manger la marmaille. A bien des égards, sa vie n’a pas été simple. Il a eu de bons moments avec les jeunes de son quartier, il ne peut pas dire le contraire… Mais il n’a jamais regretté de tout laisser derrière lui. Maintenant, il a un travail, qui est ce qu’il est mais qui a le mérite de palier à tous ses besoins, il rencontre des femmes sublimes, vit dans l’opulence… Et continue d’envoyer une somme conséquente de ce qu’il gagne à sa mère. C’est le moins qu’il puisse faire.



Sebastian est un bon vivant. Il apprécie d’autant plus tout ce que Reykjavik lui offre qu’il en a toujours manqué. Son accent est très fort, très ensoleillé, mais sa voix suave rattrape toujours les dégâts qu’il ne manque pas de provoquer par sa maîtrise imparfaite de l’anglais. Il est, un peu comme Cannelle, avide de toutes les expériences qui s’offrent à lui et a hâte de voir jusqu’où l’emmènera la voie qu’il a choisi. Volontaire et charmeur, c’est une bonne pâte.



L’origine colombienne n’est pas un impératif

Ahlalala… Brook… Un cas à part, vraiment. De tous les models de Wilhelmina, c’est sans aucun doute celle qui a le plus de caractère. Elle sait ce qu’elle veut, et ne démord pas de ses objectifs, n’en a jamais démordu. Petite, elle était volontaire, appliquée, déterminée et culotée. Mais honnête. Elle a gardé tous ces traits de caractère en grandissant. L’adolescence l’a rendue méfiante, cependant. Elle était de ces rares femmes qu’il est facile de détester. Intelligente, belle et sympa. Mais comme le dit le dicton, trop bon, trop con. En l’occurrence, le physique avantageux de Brook ne l’a pas empêchée de se faire prendre pour un jambon. Et plusieurs fois. Lassée des mesquineries de lycée, elle a rejoint la fac avec soulagement. C’est un peu de façon hasardeuse qu’elle est devenue mannequin. Une agence était sur son campus pour un shoot, ils voulaient des models naturels, qui n’avaient pas de formation. Une amie à elle les a inscrites et elles ont passé la rampe. L’expérience ne lui a pas déplu. Elle n’a pas choisi l’agence de Wilhelmina, on l’a orientée vers elle. Un peu naïve, Brook ne s’est pas posé plus de questions que ça. Et… Tadaaaa !



On ne fait pas faire à Brook ce qu’elle ne veut pas. Bien sûr, Wilhelmina sait se faire obéir, mais elle sait très bien que si elle oblige son ouaille à faire quelque chose, elle la fera, mais d’une façon tellement dégueulasse qu’elle lui fera regretter amèrement de l’avoir forcée. Cela dit, les caprices de la jeune femme sont rares. Elle s’entend très bien avec sa patronne, qui le lui rend bien en la choyant.



Brook vient d’arriver, elle sait à peine que les vampires existent. Elle est encore en phase de transition.