Issue de la noblesse prussienne, la vie de Wilhelmina n’a pas différé de celle de ses contemporaines. Elle a été mariée, très jeune, à un homme relativement plus vieux qu’elle (dans son malheur, elle a eu la chance d’être âgée de quatorze ans lorsqu’elle a été mariée à un homme de vingt ans), mais qui avait la rare qualité de ne pas être misogyne. Entre eux, il a existé un respect mutuel. On ne peut pas dire qu’ils s’aimaient, mais ils trouvaient tout de même des parcelles de bonheur. Ils ont eu un certain nombre d’enfants, tous n’ont pas survécu. Elle a dû attendre d’avoir presque trente ans pour tomber amoureuse. Du précepteur de ses fils, un homme éduqué à la stature incomparable. A son arrivée, beaucoup de femmes s’éprirent de lui, et comme elle était mariée et respectueuse, elle fit son possible pour retenir ses pulsions et sentiments, ce à quoi elle réussit avec brio, et ce, même lorsqu’il devint évident que l’attirance était mutuelle. Jouant de chance autant que de malchance, une mauvaise fièvre emporta son mari. La cours du précepteur, après cela, devint plus empressée et il devint de plus en plus difficile pour Wilhelmina de le repousser. Elle ne céda pourtant pas une once de terrain et emmura sa passion derrière les murs d’une promesse de mariage. Ce n’est qu’alors que celui qu’elle désirait devenir son mari lui apprit qu’il n’était pas humain. Apprenant cela, elle le repoussa et menaça d’ébruiter ce qui se voulait être un secret. Il ne lui en laissa pas l’occasion et la transforma, l’obligeant dans la foulée à renoncer à sa vie. Elle lui en tint une rancœur incommensurable, au début, jusqu’à s’acclimater et apprendre à se satisfaire de ce qu’elle avait, voire trouver une source de plaisirs nouveaux dans le vampirisme. Déjà lettrée, éduquée, femme du monde, elle poursuivit ses apprentissages, se passionnant pour l’art, pour les bijoux… Elle devint une véritable esthète. Son sire et elle parcoururent le monde, lui apparaissant comme un couple marié. Lui continuait d’enseigner aux nobles, elle s’enseignait elle-même. Ensemble, ils traversèrent les époques et leurs guerres jusqu’à ce que son Sire disparaisse pendant la WWII. Après avoir pleuré la perte de son sire, Wilhelmina réalisa que c’était la première fois de toute son existence qu’elle pouvait décider de son propre destin. Ce fut le chemin de tous les excès. Pendant plusieurs années, elle se chercha, expérimenta… Jusqu’à son arrivée à Reykjavik, il y a quelques décennies. Le dédain des Skàlds à son encontre lui fit l’effet d’une douche froide. Elle prit conscience qu’elle n’était plus une lady, mais tombée bien plus bas que la femme de la plus ingrate des extractions. Elle rectifia alors le tir, estimant que sa phase de transition était terminée. Elle savait ce qu’elle voulait, et après s’être refait un nom, lança son propre commerce. Elle mettrait ses qualités d’esthète au service des siens, leur fournissant des proies dociles et appétissantes, qui ne risqueraient pas d’ébruiter leur secret… Le succès de son entreprise fut, bien sûr, immédiat. Ses revenus explosèrent, ce qui attira l’attention des Pulchrae. Ils l’ont récemment invitée à les rejoindre, ce qu’elle a accepté.



Wilhelmina doit avoir un caractère complexe, impossible à anticiper. Elle doit avoir une dose de fantasque à la Marie-Antoinette, tout en ayant suffisamment de pragmatisme pour gérer correctement ses affaires. Elle doit également, du fait de sa clientèle, être digne de confiance et discrète. Pour le reste, vous êtes libre de l’inventer à votre guise.



Il semblerait préférable que cette vampire possède le pouvoir d’influer sur les souvenirs. Ainsi, si au moment de révéler à l’un de ses humains l’existence des vampires, celui-ci ne réagit pas bien, elle peut supprimer ce souvenir et le renvoyer à d’autres occupations. Un pouvoir de régénération serait également intéressant, afin de requinquer plus vite ses modèles s’ils sont très demandés. Elle pourrait également avoir un pouvoir qui lie ses modèles à elle, de sorte que même imbibés, même torturés, ils ne révèlent jamais le secret des vampires.
Ce ne sont bien sûr que des suggestions, des pistes, sentez-vous libre de modifier/adapter/moduler à votre guise.



Bonjour bonjour petit scarabée !
J’ose espérer que si tu lis ceci, c’est que la dame t’intéresse ? Oui ? Génial, alors pas d’hésitation, elle est toute à toi ! o/
Ceci mis à part, sache que tout dans cette fiche est négociable. De l’avatar aux noms en passant par l’histoire, sens-toi libre de te tailler dans sa peau le costume de ton choix ; et si tu as des questions, les admins se feront une joie de te répondre dans les meilleurs délais.
Sur ce, au plaisir de jouer avec toi ! o/

Edward est la goule de Wilhelmina. C’était un étudiant en finance qui a postulé pour faire son stage chez Wilhelmina, qui l’a accepté. Elle lui a donné de son sang, d’abord à son insu en mettant quelques gouttes dans son café, jusqu’à ce qu’il lui avoue dans un accès d’incompréhension, au bord de la folie, qu’il ne pouvait plus se trouver loin d’elle. Elle lui a avoué la vérité, et il l’a accueillie comme on accueille son héros. Il l’idolâtre presque, lui est entièrement dévoué, gère ses affaires quand elle ne le peut pas (la journée par exemple) d’une main de maître et a son entière confiance.


Incontestablement, sa meilleure cliente. Bien qu’exigeante (on est Skàld ou on ne l’est pas), Etain est une consommatrice exemplaire. Elle lui rend toujours ses modèles en bon état, sans traumatisme, et il n’est même pas rare qu’ils se battent pour retourner chez elle. Elle la soupçonne de les droguer de la même façon qu’elle a elle-même drogué Edward mais n’a encore trouvé aucune trace prouvant cette hypothèse. Tant que ça n’est pas le cas, elle ne voit pas de raison d’avoir de la réserve vis-à-vis de ses demandes.


Une cliente presque aussi bonne qu’Etain. Livia commande régulièrement quelques danseurs prêts à se faire mordre par sa clientèle. Généralement, elle lui envoie ceux qui ont le moins froid aux yeux, sachant comment peuvent se terminer les soirées dans la boîte de Livia.


Theodora est à l’origine de l’introduction de Wilhelmina dans le clan Pulchrae ET de la présence d’Edward dans ses bureaux, Theodora ayant été le professeur d’Edward. Wilhelmina se doute que Theo a à voir, mais préfère ne pas poser la question. Dans un cas, elle devrait lui dire « merci », et dans l’autre, elle passerait pour suspicieuse, ce qui ne lui semble pas être une excellente idée. Philosophe, elle se dit qu’elle connaîtra bien la vérité tôt ou tard. De toute façon, ce n’est pas comme si les ingérences de Theodora avaient eu de mauvaises conséquences… Si ?